Epaule | Anatomie
Ligament gléno-huméral supérieur: flèche rouge / Ligament gléno-huméral moyen: flèche orange
Ligament gléno-huméral inférieur antérieur: flèche bleue / Ligament gléno-huméral postérieur: flèche verte
SS: supraspinatus / IS: Infraspinatus / Tm: Teres Minor / Ss: Subscapularis / B:Biceps (long chef)
D’après V. VUILLEMIN-BODAGHI
Séquences sagittales en pondération T1 (a) et STIR (b) du rachis dorso-lombaire: spondylites antérieures actives ou « Romanus magnétique » de la charnière thoraco-lombaire (T12-L1 et L2-L3, flèches jaunes) visible sous la forme d’une ostéite (hypersignal STIR et hyposignal T1) triangulaire du rebord marginal antérieur s’étendant le long du mur vertébral antérieur. Les coins vertébraux graisseux (flèches oranges) en hypersignal T1 et hyposignal STIR témoignent d’une conversion graisseuse séquellaire de spondylite.
Séquences sagittales en pondération T1 (c) et STIR (d) du rachis dorso-lombaire: Enthésites des ligaments inter-épineux L2-L3 et L4-L5 (Flèches blanches) témoignant d’une atteinte inflammatoire des structures postérieures.
Séquences sagittales en pondération STIR (e)(f) du rachis lombaire: arthrites zygapophysaires postérieures L4-L5 visibles sur les coupes parasagittales (e) associant synovites zygapophysaires avec œdème du pédicule adjacent (tête de flèche jaune). Spondylodiscite érosive inflammatoire « d’Andersson » (tête de flèche orange) sans atteinte des tissus mous périphériques.
Séquences sagittales en pondération T1 (g) et STIR (h) du rachis cervico-dorsal: arthrites costovertébrales avec atteinte inflammatoire corporéo-pédiculaire en hypersignal STIR et hyposignal T1 (tête de flèche jaune).
Anne Cotten, imagerie musculosquelettique, pathologies générales.
Lacout A et al. CT and MRI of spine and sacroiliac involvement in spondyloarthropathy. AJR Am J Roentgenol. (2008)
Dallaudière B, et al., Comparison of apparent diffusion coefficient in spondylarthritis axial active inflammatory lesions and type 1 Modic changes. Eur J Radiol. 2014 Feb.
Bilan labral et chondral dans le cadre d'une hanche douloureuse.
Fissure du labrum supérieur de la hanche droite avec macrokyste en regrad interessant les parties molles et le toit du cotyle (flèche bleue).
Arthropathie dégénarétive débutante avec chondropathie interessant la tête fémorale et le toit du cotyle.
petite plage de délimination chondrale focalisée aevc languette en avant de la fovéa.
Patient de 31 ans, douleurs et faiblesse des deux épaules au décours d’un trek avec port de sac à dos surchargé.
Figure 1: (A: gauche ; B: droite) IRM des deux épaules en séquence sagittal DP-FatSat. Hypersignal DP des muscles supra épineux (flèches rouges) et infra épineux (flèches jaunes) de chaque côté, systématisé aux territoires des nerfs supra-scapulaires.
Figure 2: (A: gauche ; B: droite) IRM en séquences sagittales T1 des deux épaules. Absence d’involution graisseuse ou amyotrophie significative des muscles supra-épineux (flèches rouges) et infra-épineux (flèches jaunes).
Figure 3: IRM en séquence coronale DP-Fat Sat. Absence de processus expansif développé au dépens de l’incisure supra-scapulaire (flèche verte).
Figure 4: IRM en séquence coronale STIR. Atteinte bilatérale dans les territoires des nerfs supra-scapulaires.
Discussion:
Jeune patient sportif, ayant présenté une faiblesse des deux épaules au décours d’un trek de une semaine avec port d’un sac à dos inadapté à sa morphologie et lourdement chargé.
Œdème neurogène dans les territoires des nerfs supra scapulaires de chaque côté, devant faire suspecter une atteinte des nerfs supra scapulaires supérieurs. La coiffe des rotateurs est respectée, et il n’y a pas d’arthropathie significative. Il n’est pas visualisé de processus expansif sur le trajet des nerfs suprascapulaires, notamment au niveau de l’incisure scapulaire supérieure. L’hypothèse est celle d’une compression des nerfs suprascapulaires en rapport avec les bretelles du sac à dos.
Quelques cas de compression bilatérale des nerfs suprascapulaires sont décrits dans la littérature, mais sont plutôt en rapport avec des lésions kystiques d’origine labrale ou articulaire.
Ce cas peut donc décrire un équivalent de syndrome du Havresac (atteinte du nerf thoracique long notamment chez les militaires).
Références:
-Bilateral suprascapular nerve entrapment by ganglion cyst associated with superior labral lesion. Rizzello G, Longo UG, Trovato U, Fumo C, Khan WS, Maffulli N, Denaro V. Open Orthop J. 2013 May 3;7:129-32. doi: 10.2174/1874325001307010129.
-The diagnosis and treatment of bilateral suprascapular nerve compressions. Elkwood AI, Rose MI, Kaufmann MR, Ashinoff RL, Patel TR, Parikh MA, Sunkeula KC, Silverman AT. Plast Reconstr Surg. 2010 Dec;126(6):315e-316e. doi: 10.1097/PRS.0b013e3181f63f12.
Jeune homme de 18 ans, douleur du 1/3 supérieur de la cuisse gauche à l’effort. Une échographie réalisée en externe a mis en évidence une tuméfaction profonde au contact de la corticale fémorale antérieure.
Figure 1: scanner de la hanche gauche réalisé sans injection de produit de contraste avec reconstructions en coupes axiales (A,B), coronales (C) et sagittales (D). Mise en évidence d’une tumeur osseuse ostéolytique, métaphysaire proximale, excentrée, expansive, bourgeonnante, avec extension dans les parties molles.
Au sein des parties molles, elle est bien limitée par une fine lame osseuse qui n’apparaît jamais rompue. Il existe quelques travées osseuses internes à la lésion. A noter la présence d’un éperon de Codman (flèche rouge).
Figure 2: IRM en séquences axiale pondérée DP-FatSat (A), coronales DP-FatSat (B,C) et coronale T1. La lésion est le siège de multiples logettes liquidiennes hypointenses en T1, en franc hypersignal T2, avec des niveaux liquide-liquide (flèche bleue). Il existe un hypersignal DP de la médullaire osseuse au contact témoignant du caractère actif de la lésion.
Figure 3: IRM en séquences T1 Fat-Sat réalisée après injection de chélates de gadolinium, en coupes coronales (A, B) et axiale (C). Réhaussement intense des septa, des contours du kyste et de la moëlle osseuse adjacente. Absence de portion nodulaire charnue visible.
Diagnostic histologique: kyste osseux anévrismal primitif.
Discussion:
Présentation classique du kyste osseux anévrismal.
Tumeur rare (1% des tumeurs osseuses) de l’adulte jeune et de l’adolescent.
Atteinte classiquement monostotique, sur un os long, métaphyso-diaphysaire et excentré. Le caractère purement épiphysaire doit faire suspecter une origine secondaire (notamment une tumeur à cellules géantes ou un chondroblastome).
Nécessité de réaliser un prélèvement histologique (ici par biopsie chirurgicale) afin d’éliminer la présence d’un ostéosarcome télangiectasique, qui est le diagnostic différentiel majeur devant la présence de logettes kystiques avec niveau liquide-liquide.
Référence:
Docquier PL, Glorion C, Delloye C. Kyste osseux anévrismal. EMC- Appareil locomoteur 2011; 14-771