Coude | Tendons épicondyliens

  • Tendinopathie fissuraire
    • Epicondylalgie rebelle au traitement usuel.

      Epaississement du tendon commun des Epicondyliens () qui est le siège d’une rupture partielle superficielle () avec hyperhémie de voisinage (). Le tendon est normal du côté opposé ().

       

       

  • Tendinopathie fissuraire (2)
    • Epicondylalgie rebelle.

      Epaississement du tendon commun des Epicondyliens () avec hyperhémie au doppler couleur (). Le tiers moyen du tendon est le siège d’une fissure prenant un aspect pseudo kystique (). Anatomie normale du tendon ().

       

  • Tendinopathie fissuraire (3)
    • Epicondylalgie au long cours.

      Tuméfaction de l’insertion du tendon commun des épicondyliens () avec hyperhémie au doppler couleur (). Fissuration de la face profonde du tendon () , en regard de l’insertion du Court Extenseur Radial, irradiant jusqu’à l’insertion du ligament collatéral latéral ().

       

       

  • Tendinopathie Fissuraire (4)
    • Epicondylalgie au long cours chez un maçon.

      Epaississement du tendon commun des Epicondyliens ( ) avec plage de dégénérescense mucoïde ( ) et hyperhémie au doppler couleur ( ). Le tendon du Court Extenseur Radial ( ) est le siège d'une image fissuraire hypoéchogène ( ).

  • Rupture complète du tendon commun
    • Epicondylalgie au long cours chez un chaudronnier.

      Rupture complète () du tendon commun des épicondyliens () . Communication avec l’interligne huméro radial () associée à une importante hyperhémie du moignon proximal ().

       

       

  • Tendinopathie calcifiante
    • Coude hyperalgique.

      Macro calcification bien limitée () comparable a celle visualisée au niveau d’une coiffe des rotateurs, du tendon commun des Epicondyliens () avec hyperhémie périphérique ().

       

  • Tendinopathie calcifiante à hydroxyapatite
    • Epicondylalgie aspécifique.

      Macro calcification bien limitée () du tendon commun des épicondyliens () sans hyperhémie associée.

       

       

  • Hématome du Muscle Court Extenseur Radial
    • Epicondylalgie aspécifique avec tuméfaction proximale de l'avant-bras après effort chez un patient sous AVK.

      Le tiers proximal du muscle Court Extenseur Radial (CER) est le siège d'une collection hématique en cours d'organisation (flèches blanches) avec composante liquidienne minime (petites flèches blanches) et discrète hyperhémie périphérique (flèche orange).

      Oranger : Court Extenseur Radial

      Vert : Extenseur des Doigts

      Mauve : Extenseur du V

      Bleu : Extenseur Ulnaire du Carpe.

  • Tendinopathie des épicondyliens latéraux : Echographie et injection de PRP
    • Patient présentant une épicondylalgie latérale. Echographie (1) montrant une tendinopathie des épicondyliens latéraux avec fissuration bifocale et permettant le guidage de l'injjection de facteurs plaquettaires concentrés (PRP). L'injection permet de majorer la taille de la fissure. 

  • signe de "la double corticale" au niveau du coude
    • Patient de 50 ans, douleur mécanique de la face latérale du coude droit.

      L’échographie met en évidence une lésion isolée du tendon commun des épicondyliens latéraux du coude droit.

      Sur cette coupe frontale (Fig 1) (dans le grand axe du tendon), le tendon commun (court extenseur radial du carpe) au niveau de sa portion antérieure, présente à proximité de son enthèse profonde un liseré hyperéchogène (flèches blanches) d’environ 6 mm de long, parallèle à la corticale de l’épicondyle latéral de l’humérus « en rail ».

      Ce liseré est séparé de la corticale par une bande hypoéchogène correspondant à une rupture de la face profonde du tendon d’une épaisseur de 2 mm.

      Le tendon commun des épicondyliens latéraux n’est pas rétracté.

      Il n’existe pas de délamination profonde du plan enthésique.

      Ainsi le signe de la double corticale connue pour l’épaule et traduisant une désinsertion de l’enthèse (rupture de la face profonde) est applicable à toute les jonctions « os-tendon » presentant un fibrocatillage même à minima (1).

      Ce signe « de la double corticale » est le même que celui décrit par Guerini (2) au niveau du supra épineux sur le trochiter. (Fig 2)

      La ligne hyperéchogène la plus superficelle (Fig3 rouge) correspond à la zone de désinsertion tendineuse du tendon commun des épicondyliens latéraux sur l’épicondyle latéral.

      La bande hypoéchogène intermédiaire (Fig3 losange jaune) correspond à la rupture.

      La bande hyperéchogène profonde (Fig3 bleu) correspond au fibrocartillage.

      Les diagnostics différentiels sont :

      (1)   un entésophyte

      (2)   une fissure intra-tendineuse

      (3)    une séquelle de tendinopathie calcifiante

      Mais dans ces trois cas l’orientation de la ligne hyperéchogène au-dessus de la corticale est différente, non parallèle au front de calcification entre fibrocartilage non calcifié et cartilage calcifié.

      Conclusion : Le signe de la double corticale connue pour l’épaule et traduisant une désinsertion de l’enthèse est applicable à toute les jonctions « os-tendon » mais mais pas aux jonctions « os-muscle »

      Référence :

      (1)      Milz S. Molecular composition and pathology of entheses on the medial and lateral epicondyles of the humerus: a structural basis for epicondylitis. Ann Rheum Dis. 2004 Sep 1;63(9):1015–21.

      (2)      Guerini H, Campagna R, Thévenin F, Vuillemin V, Demondion X, Morvan G, Drapé J-L. Le signe de la « double corticale » dans les petites ruptures du tendon supra-épineux. Actualité en échographie de l’appareil locomoteur, volume 11, 2014 Sauramps médical